Karim Galland, adhérent de la JCE de Poitiers depuis 2013 puis de celle de Tarn-et-Garonne depuis 2018, fait partie du Conseil d'Administration national 2024 en tant qu'administrateur délégué à la dynamique nationale et au conseil juridique. En interview, cet amoureux de la JCEF nous explique ses premiers pas de Jaycee et son engagement pour faire vivre ce mouvement.
Comment as-tu découvert la JCE ?
Une collègue de travail m'a fait découvrir la JCE en m'invitant à une soirée découverte. Elle était déjà adhérente et elle me disait que ça pouvait coller avec mon état d'esprit et ma volonté de ne pas rester résigné face aux injustices que je voyais autour de moi.
Quel est ton parcours au sein de la JCE ?
J'ai été engagé dès le début dans 4 commissions dont ma première direction de commission, celle du Comité d'Organisation du Congrès Régional des JCE Poitou-Charentes qui avait lieu en décembre 2013. Je suis toujours resté engagé dans des actions même si depuis 2015 j'étais dans divers bureaux : secrétaire local, VP local, président local, past-président local, VP régional Occitanie, président régional Occitanie, past-président régional, secrétaire et trésorerie local, trésorerie local et enfin administrateur national en 2024. Et bientôt alumni JCE !
Pourquoi avoir candidaté pour faire partie du conseil d'administration national de la JCEF ?
La raison principale était que Mathilde se présentait, la deuxième est que j'avais des idées pour faire avancer le mouvement et la troisième était une façon de rendre au mouvement ce qu'il m'avait apporté. Aujourd'hui le bilan de cette expérience est extrêmement positif avec une équipe extraordinaire où l'on a partagé énormément de choses mais aussi des échanges avec les locales qu'elles soient en difficulté ou non où il fallait toujours trouver des solutions. Personnellement cela m'a permis de voir qu'on a une capacité à absorber une quantité de travail conséquente.
Tu es en charge du conseil juridique, concrètement ça signifie quoi ?
C'est à la fois d'être là pour garantir le respect des textes de la JCEF que ce soit au national, au régional ou en local mais aussi d'accompagner les JCE à comprendre leurs textes voire à les accompagner à la réécriture. Il y a aussi la gestion de situations complexes lorsque des locales sont confrontées à certains cas comme des procédures d'expulsion d'adhérents.
Tu es en charge de la dynamique nationale et des recrutements, quel est ton bilan ?
Le bilan de la dynamique nationale est positif avec une augmentation du nombre d'adhérents qui arrivera à presque 1300 adhérents d'ici la fin de l'année.
Tu es sénateur, qu'est-ce que ça t'a apporté ?
Le fait d'être sénateur est avant tout une reconnaissance de ma locale et des personnes que j'ai rencontrées durant mon parcours. Pour avoir participé à la constitution d'un dossier, je sais ce que ça représente de le créer et le faire monter auprès du sénat en termes de temps, d'engagement et de budget.
Dernière année en tant que membre actif, comment va se traduire ton engagement en 2025 ?
C'est très simple, en 2025 je serai alumni au niveau JCEF et je continuerai la montée en compétences des jeunes formateurs de ma locale. J'aimerai aussi mettre en place un programme local pour les alumni du Tarn-et-Garonne pour continuer la valorisation des compétences des membres.
Quel est ton meilleur souvenir dans ton parcours JCE ?
C'était début 2020 à la Conférence des Présidents à Châteauroux. Le samedi soir, les Présidents des locales d'Occitanie sont venus me solliciter avec l'envie d'organiser un Morning Show lors d'une JRF Occitanie. Il y a eu par la suite une mobilisation extrême car ce Morning Show a été un catalyseur pour fédérer ses présidents dans une année particulièrement difficile.
Merci à Karim de s'être rendu disponible pour cette interview et pour l'authenticité de ses réponses. Bravo à lui pour son engagement mais surtout d'incarner les valeurs du mouvement. Son seul message pour ceux qui hésitent ? Foncez !